L’archéomètre

Saint-Yves d’Alveydre est un intellectuel français, poète et écrivain qui vécut en France de 1842 à 1909. En 1911, ses amis, Gérard Encausse et quelques collaborateurs publient un document posthume, une œuvre inachevée, sous le titre « l’Archéomètre ».

Fruit de longues réflexions menées depuis le courant des années 1890 par Saint-Yves d’Alveydre, l’Archéomètre se veut être la clé universelle de toutes les sciences et les religions de l’Antiquité.

Le terme « archéomètre » est issu du grec et signifie « mesure du principe ». Son système de représentation est constitué de différentes zones qui renferment également des éléments porteurs de sens. Son centre est formé par quatre triangles équilatéraux superposés qui s’inscrivent tous dans un même cercle. Le premier correspond à la Terre avec la pointe supérieure en Jaune, celle de droite en bleu et celle de gauche en rouge. Le triangle du dessous correspond à l’Eau avec sa pointe inférieure en violet, celle de gauche en orange et celle de droite en vert. Suivant une rotation de 30 ou 60°, les triangles qui restent, correspondent à l’Air et au Feu avec des pointes colorées de tons intermédiaires résultant comme jusqu’ici, du mélange des deux couleurs voisines. Le centre est blanc, symbole d’unité.

Au-delà de la symbolique des couleurs et des Eléments, le disque de l’Archéomètre intègre également à côté des symboles stellaires, les planètes et les signes du Zodiaque. Le Soleil règne sur le Lion, la Lune sur le Cancer. Pour l’attribution du domicile des autres planètes, il faut savoir qu’elles règnent sur deux signes et deux couleurs. Par exemple, Saturne Lunaire est domicilié dans le Capricorne et correspond au jaune tandis que le Saturne Solaire est dans la Verseau avec les couleurs jaune-orange, etc. Pour les métaux, l’Or appartient au Soleil, l’Argent à la Lune, le Plomb à Saturne, l’étain à Jupiter, le fer à Mars, le cuivre à Vénus et le Vif-argent à Mercure. La symbolique des jours se superpose à tout ceci avec le dimanche au Soleil, le lundi à la Lune, le mardi à Mars, le mercredi à Mercure, le jeudi à Jupiter, le vendredi à Vénus et le samedi à Saturne. Concernant les notes de musiques, Jupiter est en ut, Mars en ré, le Soleil en mi, Vénus en fa, Mercure en sol, la Lune en la, Saturne en Si.

Puis, il y a la symbolique des lettres de différents alphabets (arabe, assyrienne, française, samaritaine, chaldéenne, syriaque et adamique) et les chiffres. Ce thème est très important dans le monde ésotérique car il représente souvent les matériaux indispensables à la méthode combinatoire centrale. C’est pourquoi, les lettres de l’alphabet sacré, reflet de l’alphabet astral, apparaissent également ; mais, Saint-Yves d’Alveydre n’en emploie ici que 19 au lieu des 22 lettres traditionnelles : un chiffre qui correspond à la somme des 12 signes zodiacaux et aux sept planètes.

Le planisphère de l’Archéomètre se divise également en sept zones qui sont lues de l’extérieur vers l’intérieur. Cette « Arche d’Alliance » est riche de symboles et de significations qui, selon son concepteur suffirait à déterminer les valeurs des systèmes philosophiques, scientifiques et religieux. Seulement, ses mystères sont multiples et ses interprétations varient souvent selon l’univers culturel de ses auteurs…

Patricia I.

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